Le projet :
"l'Art comme langage".

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1.      Objectifs et impact.

Ø      Objectifs :

·         Développer la créativité par des activités pluridisciplinaires.
·         S’exprimer autrement que par les mots, en enrichissant son univers, sa culture et en exploitant des rencontres (réelles ou virtuelles)
·         Commencer à appréhender le concept de citoyenneté européenne en s’ouvrant sur le monde extérieur, en développant la tolérance face à la différence, quelle qu’elle soit.
·         S’approprier les Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Education en communiquant et échangeant par internet et en utilisant les moyens offerts par le multimédia.

Ø      Impact :

·         Sur les élèves : une évolution positive du langage, un enrichissement culturel, un début de maîtrise de l’outil informatique, un comportement plus citoyen  en particulier face à l’acceptation de l’autre.
·         Sur les enseignants : mise en œuvre de la transdisciplinarité, maîtrise de l’outil informatique, ouverture sur le monde artistique et sur d’autres façons de voir l’enseignement.

Démarches pédagogiques envisagées :

-          de type démarche expérimentale,  mise devant une situation problème, puis essais pour résoudre, comprendre, éventuellement erreurs, compréhension des erreurs ou échecs, recherche d’une solution, nouvel essai…
-          mutualisation des « trouvailles » partage et observation des activités, comportements, action des autres.
·         Communauté locale : intégrer l’école maternelle aux manifestations culturelles.
·         Communauté éducative : aider à mettre en œuvre  un travail transdisciplinaire et une démarche en montrant nos essais.

2.      Type d’activités

Phase1

·         Dans chaque classe, l’enseignant présente aux enfants une œuvre d’art contemporain (Pollock, Picasso ou tout autre artiste connu par tous), puis il laisse ses élèves s’exprimer :
ü      Verbalement, en écoutant ce qu’ils voient, ce qu’ils ressentent
ü      Par l’action, en les aidant à créer, inventer et pour cela il leur propose des techniques adaptées.
·         Les classes échangent entre elles les réactions langagières et les réalisations des enfants, par internet et / ou courrier postal : chaque classe envoie une ou plusieurs production(s) à toutes les autres classes participantes.
Chaque classe choisira son mode de production qui lui convient le mieux : audio visuel, plastique, sonore…

Phase 2

·         Dans chaque classe, les productions reçues sont présentées. On s’attachera à observer les réactions et sensations des enfants.
·         Suite à ces réactions, des contacts s’établiront entre les classes, pour comparer ce qui a été compris et l’idée de ce qui a été envoyé. Un travail sur les symboles peut voir le jour, pour passer les barrières des langues.

Une rencontre des enseignants participants est envisagée, pour permettre une régulation et un échange, sur les productions et sur les réactions des enfants ainsi que la préparation de la diffusion du projet (expositions dans les écoles, travail sur la valise pédagogique)

Phase 3 (seconde année)

·         Chaque enseignant proposera, avec le concours des enfants, une œuvre représentative de sa culture. Les autres classes feront une étude de l’œuvre selon la méthode décrite ci-dessus.
·         Une synthèse des réactions sera faite pour voir si les différences culturelles sont importantes, lors d’une rencontre, qui permettra aussi un enrichissement de la valise pédagogique.

Phase 4

·         Même travail sur d’autres secteurs artistiques, comme la musique et/ou la danse.

Ouverture culturelle :

Il serait bon de mutualiser : une classe ayant la possibilité d’avoir un artiste intervenant peut partager cette expérience en utilisant les multimédias, en direct (webcam) ou en différé (cassettes vidéo, photos, sons, CD Rom…) ce qui peut permettre de relancer les activités des autres classes. De même, une visite au musée peut être partagée par ces même moyens.

3.      Produit final

·         Album avec les productions des enfants
·         CD Rom
·         Site web
·         Exposition au sein de chaque école, avec dépliant pour informer
·        
Valise pédagogique

4.      Evaluation

·         du projet :    - les enfants ont été motivés et intéressés.
-          les réalisations initialement prévues sont réalisées
-          les échanges ont eu lieu, les classes sont allées ont non au terme du projet, des classes peuvent se rajouter, des artistes sont venus et il y a eu mutualisation.
-          Des régulations, des réajustement ont lieu au cours du projet et en fonction de son déroulement
·         De l’impact sur les élèves : construction et utilisation de grilles d’observation en rapport avec les objectifs (langage, créativité, tolérance, informatique) Travail qui peut se faire lors d’une réunion des participants au projet.
·         De l’impact sur les enseignants : la mise en œuvre a déclenché un intérêt qui continuera par la suite.
·         Sur la communauté locale : les productions apparaissent lors de manifestations locales et/ou dans des lieux autres que l’école.

5.      Diffusion

·         Site web accessible à tous avec deux volets : un volet pédagogique et méthodologique et un volet présentant les productions des enfants
·         Expositions organisées par chaque participant mettant en place les travaux réalisés au sein de l’école et ceux reçus des autres écoles. On peut aussi envisager des photos des autres écoles et une localisation géographique.
·         Circulation des valises pédagogiques
·         Diffusion de dépliants, cassettes… et utilisation des médias locaux si possible.

6.      Mesures spécifiques

Elèves présentant des besoins éducatifs spécifiques
·         Travail sur le statut de l’erreur, de l’essai raté en exploitant ces erreurs pour amener l’enfant vers le résultat voulu et aussi en enrichissant les productions à partir de ces erreurs.
·         Mises en situation de communication vraie, l’écrit et l’image devenant alors un outil pour comprendre et se faire comprendre.

Education interculturelle, lutte contre le racisme.
Aide à la compréhension des productions et des réactions des enfants d’autres cultures.

Participation des élèves socio-économiquement défavorisés.
Proposer à tous les enfants des sorties culturelles, un accès à des reproductions d’œuvres, une écoute.

7.    Tâches des établissements participants et des partenaires associés

Le coordinateur est chargé de renvoyer toutes les informations, d’aider dans la mise en commun des compétences techniques ou artistiques, de mettre en place les échanges, de gérer le site web. Les partenaires travaillent et exploitent leurs ressources locales, envoient des productions, organisent une exposition au sein de leur établissement et  participent à l’élaboration de la valise pédagogique.

Les équipes pédagogiques mettent en place au sein de l’école des projets permettant le développement des activités artistiques et l’utilisation d’internet.

Les élèves produisent et communiquent, apprennent à entrer en contact avec d’autres cultures, à s’ouvrir sur le monde extérieur.

Les partenaires associés aident les écoles à accéder aux ressources artistiques locales, ou à avoir des contacts de meilleure qualité.

La coopération s’effectuera avec l’outil internet et la voie postale. Des rencontres entre responsables permettront de réguler le projet.

8.      Nouvelles technologies

Type : internet, CDRom, webcam, courrier électronique, appareils photos numériques, scanners, imprimantes…

Les nouvelles technologies sont utilisées pour la communication entre les écoles, pour et par les enfants et les enseignants, pour la création du site, du CDRom, la diffusion, la coordination et la régulation du projet.

9.      Participation des élèves

Les élèves étant amenés à produire pour échanger, ils sont automatiquement partie prenante.

10.  Intégration du projet dans les programmes

Prise en compte du projet dans les projets d’école .